Consomme, connard (rappel), et ne vote plus, surtout

30 avril 2008

Donc, PAS DE SHOPPING VENDREDI, on disait (voir le "Consomme, connard" précédent). Enfin, pas pour moi en tout cas. Et encore moins demain, c'est la fête du Travail, et c'est fait pour que les travailleurs, y travaillent pas. Je sais bien qu'il y a, dans l'Hexagone, juste sous nous (c'est sa juste place, et on lui fait dessus au passage), un salaud abyssal qui fait du 1er mai la fête de je ne sais quelle pucelle qu'Anglais brûlèrent à Rouen, mais avec ce que les électeurs lui ont laissé la dernière fois, je ne suis même pas sûr qu'il lui reste de quoi louer un extincteur. A part ça, les traditions se perdent, pas les manies de nos roses excellences : j'en sais des bedonnantes et des assises qui vont chanter demain l'Internationale comme Pagny chante Brel (c-à-d sans en comprendre un traître mot et sans rire) et qui ne seront même pas gênés quand ils inviteront les damnés de la terre à se lever. Note, lecteur, que c'est toujours mieux que de fêter le travail comme d'autres qui, déguisés en lapins bleus, sont les indignes héritiers de ceux qui, il y a 120 ans encore, envoyaient des enfants de 8 ans dans les mines. D'ailleurs, moi, à la place de l'Entarteur, je les entarterais tous demain, les faux vrais comme les vrais faux. De toute façon, à titre personnel, je leur chanterai, le poing gauche levé : "Je m'appelle Tempus Fugit / Et je vous déteste tous" (au passage, souhaitons à Bashung un bon rétablissement, et à Jeff Bodart aussi).
BONNE FETE, LECTEUR, ET SOIS FAINEANT DEMAIN DE L'AUBE AU CREPUSCULE !